News du 15 octobre 2009

Publié le par Sophie Jérôme et Tom Boisseau

La météo n'est toujours pas avec nous.
Beaucoup de vent, résultat ce n'est pas top de se déplacer sur le lagon.
Du coup "Le motu des arrivants" pour les nouveaux profs s'est déroulé dans la cour du lycée.
Pour les vacances de septembre nous avons quand même affronté les éléments pour 3 jours de motu camping. Jérôme, ayant toujours peur de manquer en activités, a transformé notre petite embarcation en plate forme de loisirs, planche à voile, kayaks, matériel de plongée, les 52 cannes à pêche (la blanche, la dorée, la grise ...) et en remorque le cata avec Tom à la barre.
Il n'y a pas de photo de notre traversée, car pendant deux heures (en temps normal 45mn) c'était la douche. Inutile de vous dire que je n'avais pas le sourire et que je n'ai pas décroché un mot à Jérôme.

Heureusement au motu c'était vraiment les vacances :


 





 

             MOTU "LA PIROGUE"

 

Jérôme a enfilé son tee-shirt de GO et a ouvert son stand.                          
            
               
   
              Tom a attaqué ses constructions.


                  Et nous avons monté le camp.


Il n'y avait qu'une semaine de vacances, avec le motu camping la semaine est vite passée.

Le samedi nous avons participé à une pêche au caillou (gazette). Cela nous a permis de voir un motu que nous ne connaissions pas, et nous n'y retournerons pas.
Mal mangé, pas joli, pas sympa, et comme d'hab. très cher !

     
                                        
 
















                      


Quelques mots sur l'alerte Tsunami.
Le tsunami s'est fatigué et a épargné la Polynésie.
Heureusement car au niveau information ils sont vraiment très légers.
Nous l'avions déjà constaté à Rurutu avec le risque cyclonique.
Je suis allée faire les courses, tout était fermé. Je me suis demandé si c'était un jour ferié polynésien "particulier" où les élèves vont à l'école ?
Jérôme n'avait pas cours, il était
chez un collègue qui habite à côté du lycée. Je suis donc allée au lycée.
Tous les élèves étaient sortis et se dirigeaient vers les hauteurs. Les écoles étaient en alerte rouge et le tsunami était annoncé d'ici une heure (midi).
Au moins Tom était en sécurité.
Nous sommes rentrés à la maison, nous avons pris nos papiers, nous avons cherché rapidement sur internet (il n'y avait plus de téléphone), tout en guêtant l'océan par la fenêtre. Les journaux français parlaient du Séisme aux Samoa et du risque de tsunami. La vague annoncée pour les îles de la société n'était pas trop importante et le récif l'aurait amortie.
Juste avant de partir nous avons allumé la télé pour essayer d'avoir des infos. La hauteur de la vague qui avait déjà touché Tahiti était faible et donc il n'y avait plus de risque.
Nous n'avons pas vraiment flipé car très vite on peut être hors d'atteinte, il suffit de traverser la route et de monter dans la colline. c'est surtout que nous n'avions aucune info.
Un tsunami ? une grosse vague ou un mur d'eau ?
En allant en ville j'avais croisé les gendarmes, il n'y avait aucun barrage pour prévenir les gens, c'était juste du bouche à oreilles. 
Contrairement au cyclone où le temps se dégrade, il fait gris, il pleut, il y a du vent. Le tsunami, il peut faire très beau et c'était le cas, grand soleil, et cela est assez étrange de penser que dans une heure tout peu changer.
 
Voilà à ranger dans les souvenirs.
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